ANNONCE
Afin de mieux connaître une partie du public d’AgriGenre, ses attentes, ses critiques, ses demandes d’amélioration ou tout simplement ses satisfactions, un questionnaire vient d’être réalisé. Vous pouvez y répondre en moins de 5 minutes :
https://framaforms.org/sondage-agrigenre-2024-1725046023
En vous remerciant par avance pour votre participation.
****
Ce texte est la deuxième publication d'une série portant sur l'écoféminisme et la viticulture. Deux autres publications suivront au cours des mois à venir. Bonnes lectures !
1. Stéréotypes de genre et problème de légitimité des vigneronnes
a. Les femmes dans le vin : glamour, paillettes et talons aiguilles
Dans l’imaginaire commun, les étapes d’élaboration et commercialisation du vin, de la grappe au verre, sont particulièrement genrées. Si les hommes sont généralement associés aux étapes de production, dans la vigne ou à la cave, les femmes sont plutôt associées au produit fini. À l’image du vin élégant et raffiné, c’est à travers leur beauté et leur délicatesse qu’on les représente généralement. Dans les représentations liées au vin, publicités, films, affiches d’événements ou encore réseaux sociaux, elles sont belles, bien habillées et propres, bien loin de la réalité du travail de nombreuses vigneronnes. Elles sont souvent utilisées pour vendre le vin ou promouvoir un évènement par la mise en valeur de leur physique.
Pour illustrer ce constat, Monica, une vigneronne de Toscane, Italie, nous raconte qu’un client lui a déjà demandé de porter des robes et talons hauts pour mieux vendre son vin, ce à quoi elle a répondu “Ne regarde pas mes pieds mais goûte mon vin !” .
C’est aussi cette culture commune qui explique le succès des nouvelles “influenceuses” comme @rougeauxlevres . Cette dernière joue avec les codes bien établis, arborant robes, tailleurs, imprimés flashy… et rouge à lèvres carmin, pour bousculer les codes d’un monde du vin encore habitué à se satisfaire d’un certain classicisme en matière de contenus vidéos sur les réseaux sociaux.
b. Une légitimité plus difficile à acquérir
Cet imaginaire collectif et ces stéréotypes très ancrés ont des conséquences importantes sur la crédibilité et les opportunités laissées aux vigneronnes. Encore jusqu’au 20ème siècle, elles étaient parfois exclues du chai en période de fermentation, car on pensait que leurs règles pouvaient faire tourner le vin (Cadish, 2015). Elles sont donc facilement cantonnées aux métiers liés à la commercialisation et à la dégustation du vin. Lorsqu’elles interviennent en production, elles doivent être prêtes à prouver leur compétence et leurs connaissances à tout moment, au sein de leur exploitation comme vis-à-vis de l’extérieur.
Lors de rencontres avec des consommateurs ou d’autres professionnels du vin, notamment lors de salons, on demande souvent aux vigneronnes où est le vigneron, alors même qu’elles se sont présentées comme telles. Lors de l’achat de matériel, ou du travail avec un prestataire pour les vendanges ou l’embouteillage, de nombreuses vigneronnes ont ressenti qu’elles étaient peu considérées, leurs interlocuteurs pensant n’être pas réellement compris d’elles.
Au sein du vignoble, il peut être compliqué de travailler avec des ouvriers agricoles, notamment les premières années, car ils pensent parfois savoir mieux faire que la vigneronne et refuser d’appliquer sa méthode. Il y a un réel enjeu d’autorité vis-à-vis des équipes, d’autant plus que les vigneronnes qui s’installent ont souvent une volonté de changement des méthodes (biologie, biodynamie, etc.).
A l’extérieur du vignoble comme au sein de ce dernier, les vigneronnes ont souvent expérimenté le fait d’être réduites à leur physique. Dans ce monde particulièrement masculin, leur travail est souvent rendu plus difficile par le comportement des personnes qu’elles sont amenées à rencontrer : drague, manque de respect ou harcèlement sont accentués par la disproportion entre les hommes et les femmes dans ce secteur, ainsi que par les stéréotypes associés aux vigneronnes.
Marija, une vigneronne croate, se rappelle la relation avec ses collègues et les autres vignerons de la région à ses débuts ” ils ne me faisaient pas sentir qu’ils me sous-estimaient. Ils m’aidaient, même, car pour eux je n’étais pas une menace. Ils pensaient que c’était un hobby, que je le faisais pour m’amuser. Ils ne pouvaient pas me voir comme une professionnelle, qui voulait faire carrière dans le vin” .
Monica, la vigneronne italienne, ou Lorena, la directrice d’une exploitation appartenant à un grand groupe roumain, témoignent des difficultés rencontrées auprès de leurs ouvriers : mansplaining, non-respect des consignes, sous-entendus d’incompétences…
Enfin Sara, une vigneronne espagnole installée dans le Priorat, explique que lors de son installation elle s’est sentie obligée de se soumettre aux règles tacites auprès des vignerons de la région : du café sans lait, des gros mots, une attitude un peu rustre et un vin fort et puissant afin de se faire accepter et de pouvoir produire le vin qu’elle voulait vraiment.
c. Les vigneronnes se sentent plus éloignées de la technique
En moyenne, les vignerons comme les vigneronnes ont avancé le facteur économique comme premier frein à la mise en place d’actions et de projets, puis le frein technique, culturel et enfin réglementaire. Si ces quatre freins ont en moyenne été placés dans le même ordre par les hommes et les femmes, on observe des différences dans leurs perceptions : la répartition des réponses – de “1 ou pas du tout” à “5 ou complètement” – semble varier selon le genre.
Le frein technique est particulièrement clivant : en effet, significativement plus que les hommes, les vigneronnes considèrent que les facteurs techniques freinent la mise en place d’actions et de projets dans leur exploitation. On observe que les hommes notent de manière très répartie tandis que les femmes ont une répartition centrée sur le 4, un niveau élevé.
Ce résultat est cohérent avec les observations de terrain : lors des entretiens, les femmes abordent rarement d’elles-mêmes les considérations techniques, tandis que c’est souvent la direction que les vignerons donnent spontanément à la discussion.
Lorsqu’elles font part d’une action qu’elles ont mise en place en lien avec leur stratégie environnementale, les vigneronnes ont tendance à d’abord évoquer leurs motivations (inquiétude pour le futur, volonté de rendre leurs pratiques plus durables, etc.) et à insister sur leur cheminement personnel, en mettant leur choix en lien avec des étapes de leur vie. Les vignerons au contraire mettent plus facilement l’accent sur les aspects techniques des pratiques qu’ils ont adoptées, les détaillant de manière concrète, avec une approche se voulant plus “scientifique” .
Ces divergences peuvent avoir différentes causes. L’accès des femmes au savoir-faire technique en viticulture est récent et reste inégal. Nombreuses sont les vigneronnes, qui en évoquant leur enfance, font part de l’éducation très différente qu’elles ont reçu par rapport à leurs frères : loin des vignes et de la cave, on leur apprenait des rôles liés à la vente, l’accueil de visiteurs ou encore la préparation des colis de vin à livrer (Jean-Louis Escudier, 2014). Certaines femmes ayant pourtant fait des études de viticulture et oenologie disent également être freinées par des facteurs techniques, et insistent notamment sur le rôle important de conseillers extérieurs lors de leurs prises de décision dans l’exploitation. On ressent lors des entretiens de terrain un manque de confiance en leurs compétences techniques plus important chez les vigneronnes que chez les vignerons.
Toutefois, on peut aussi faire le lien entre l’usage de la technique et la place de l’intervention dans le processus de production du vin. Or lorsqu’on discute de la manière de faire le vin, la question de l’intuition discrimine souvent l’impact et l’intervention du vigneron dans le processus. Monica nous dit “On doit suivre la nature, on ne peut pas commander, on peut pas dire “moi je suis l’homme” non tu vas détruire cet équilibre” ou encore Elizabet “Il faut sentir le raisin, son jus et sentir la direction dans laquelle va le vin. Il ne s’agit pas de corriger ce vin.”
Toutefois, cet éloignement de la technique n’est pas nécessairement négatif malgré la perception des vigneronnes qui le voit comme un frein. Dans “Genre et rapport au vivant dans l’agriculture française”, Hélène Guétat-Bernard et Carine Pionetti (2024) décrivent précisément comment cet éloignement des aspects techniques rapproche les femmes du vivant, soulignant ainsi leur connexion particulière avec cet aspect essentiel de leur métier et en lien avec l’engagement écologique.
2. Des difficultés accrues pour accéder au métier
a. La reprise familiale à l’épreuve de la tradition
Traditionnellement, la reprise des domaines familiaux se fait à travers les hommes. Parmi la première génération des vigneronnes en France, dans les années 1970, nombreuses sont celles dont l’accession à ce poste n’a été possible que parce qu’il n’existait pas d’homme en mesure de le reprendre dans la famille (Escudier, 2014). A travers l’éducation de leurs parents, les filles de vignerons sont rarement encouragées à reprendre le domaine : tandis que leur(s) frère(s) sont poussés à aider dans les étapes de production, elles sont souvent cantonnées à donner des coups de main pour la vente, les visites du domaine ou les dégustations (Rasplus, 2020).
Pour certaines des vigneronnes que nous avons rencontrées, en particulier celles de plus de 40 ans, l’acceptation par leur famille et par les vignerons des alentours de leur choix de reprise a été très compliquée : dénigrement, paternalisme, refus de goûter leur vin, elles ont dû faire leurs preuves avant d’être acceptées comme vigneronnes par leur entourage.
Pour la nouvelle génération de vigneronnes la reprise semble déjà différente. Plus de jeunes filles sont pressenties pour reprendre le domaine et la passation se fait dans de meilleures conditions. Les pères – en majorité – voient d’un bon œil la fraîcheur du regard de la jeunesse. Ils ont aussi moins de dispositions défavorables à la direction par une personne du sexe féminin.
Le frère de Monica, vigneronne toscane, était pressenti pour reprendre le domaine. Celle-ci s’est donc lancée dans des études de vétérinaire. Mais sa mort brutale a rebattu les cartes, et Monica a décidé de reprendre le projet familial, sans connaissances en viticulture ni en œnologie.
Dans le Piémont italien, deux sœurs, qui ont repris les vignes familiales pour faire leur propre vin, racontent la réaction de leur grand-père. Au début, celui-ci conservait une partie de la récolte pour vinifier dans son garage, ne pensant pas que des femmes seraient capables de produire un vin de qualité. Il a mis plusieurs années à admettre que le vin de ses petites filles était bon et a accepter de le boire.
Parmi les vigneronnes plus jeunes, nous avons eu des récits de transmissions fluides, où le père et sa ou ses filles travaillent ensemble pendant plusieurs années, les cuvées mêlant les styles personnels de chacun et la stratégie de l’entreprise évoluant jusqu’à ce que la jeunesse prenne définitivement les rênes. C’est le cas de Laura en Suisse ” Aujourd’hui, je suis responsable de la vigne, mais mon père reste le chef de la cave. Notre relation est fusionnelle et nous continuons de collaborer étroitement avec le même plaisir” , ou des sœurs Ana et Katarina en Croatie : ” Un autre producteur de vin faisait souvent des blagues à notre père sur le fait que comme il n’avait pas de fils, qui allait continuer la production ? Mais il disait toujours que les meilleurs vignerons n’avaient que des filles ” .
b. Le risque d’un nouveau départ semble récompensé mais n’est pas permis à tout le monde
Il existe également des vigneronnes qui n’ont pas été éduquées dans le milieu viticole et n’ont donc pas eu l’opportunité de reprendre un domaine familial. Certaines sont devenues gérantes d’une exploitation appartenant le plus souvent à un grand groupe tandis que d’autres se sont installées à leur compte. Ces dernières sont très rares, même dans la génération actuelle, ce qui peut s’expliquer en partie par le très faible nombre de modèles féminins exerçant ce métier, et par la nécessité d’avoir accès à des financements conséquents.
Nasan, une ancienne ingénieure aux États-Unis revenue en Turquie ou Aurelia Visinescu, oenologue roumaine, ou encore Maria Luisa Cuevas une ancienne avocate espagnole ont toutes établi leur propre domaine parfois grâce à l’investissement d’un associé extérieur.
D’autres se sont lancées avec leur mari et ne sont pas toujours à la tête de l’exploitation. C’est le cas de Judit, Stéphanie et Isabelle respectivement en Hongrie et en France.
Elles sont un peu plus nombreuses, enfin, à être la gérante d’un domaine sans en être propriétaire, comme Lorena en Roumanie, Agustina en Argentine ou encore Sibel en Turquie. Ces femmes bénéficient du soutien d’un tiers qui leur assure une certaine légitimité et sont souvent reconnaissantes qu’on leur ait ” laissé leur chance” . D’autant plus que, même si nous n’en avons pas été témoins directement, il semblerait que l’accès aux financements des femmes soit plus difficile.
3. La pénibilité du travail : un enjeu pour les vigneronnes
a. Les vignobles sont rarement adaptés aux personnes ayant une force physique moins importante
La force physique est encore un critère de répartition des tâches dans le vignoble. Au-delà de la capacité à effectuer les tâches, il s’agit de questions de productivité (prendre moins de temps pour ouvrir les vannes, porter le matériel…). Pourtant, que ce soit pour les hommes ou les femmes, des améliorations parfois peu coûteuses peuvent alléger le travail physique et améliorer les conditions de travail.
Christine, en reprenant le domaine de son père et son grand-père, met un point d’honneur à pouvoir embaucher une femme pour n’importe quel travail. Elle décide de reconstruire la cave pour l’optimiser et permettre de déplacer le matériel plus facilement pour éviter de porter des charges lourdes. Cette réduction de la pénibilité du travail profite à tous.
Même constat en Turquie avec Zeynep qui a construit sa cave en gardant en tête cette même optimisation : l’espace central est très spacieux et tout le matériel est doté de roues pour être déplacé facilement. Ancienne ingénieure, elle crée même un bras mécanique pour faciliter le pigeage d’énormes cuves en accompagnant le mouvement humain.
b. Les vigneronnes sont particulièrement impactées dans leur travail par l’inégale répartition des tâches domestiques par rapport aux vignerons
Un constat important est ressorti de notre travail de terrain : les vignerons et vigneronnes en situation de couple hétérosexuel, avec ou sans enfants, ne vivent pas la même situation.
Pour les vignerons, dans un grand nombre de cas, leur conjointe assure l’organisation de la maison, s’occupe des enfants et participe à certaines tâches du vignoble telles que la comptabilité ou la commercialisation. Pour les vigneronnes en revanche, leur conjoint a généralement une autre activité.
Parmi les 48 femmes rencontrées effectivement gérantes de l’exploitation, seulement 7 travaillent avec leur conjoint. Parmi ces dernières, dans la plupart des cas le couple s’est installé ensemble (5 exemples). Cependant, pour deux d’entre elles, leur conjoint les a rejoint, ce qui constitue une situation inversée par rapport au modèle traditionnellement observé.
Nous avons également observé le cas où la femme et le mari ont chacun un vignoble distinct ou bien où la femme a repris l’exploitation à la mort de son mari. Néanmoins, pour la très grande majorité des vigneronnes à la tête d’une exploitation que nous avons rencontrées, leur partenaire travaille dans un autre secteur d’activité.
Si le fait que le conjoint apporte un salaire supplémentaire au foyer est un avantage considérable pour le développement du vignoble, qui n’a ainsi moins besoin de sacrifier sa stratégie, notamment environnementale mais aussi sociale, pour des raisons financières, la charge mentale du foyer n’est que rarement partagée, comme dans les couples plus traditionnels (Haicault, 2020), et celle-ci s’additionne à l’activité déjà lourde de la vigneronne dans le domaine.
Ce cumul de multiples casquettes – vigneronne, comptable, commerciale, conjointe, mère de famille – est moins souvent présent chez les vignerons. Dans ce métier, la frontière entre vie privée et professionnelle peut être floue, en particulier lorsque le lieu de vie et de travail sont confondus ou très proches. Les horaires de travail ne sont pas fixes, surtout à certains moments de l’année comme pendant les vendanges, où les vigneronnes et les vignerons rentrent parfois très tard le soir.
Pour les femmes, dans le contexte actuel où les tâches ménagères et la charge mentale ne sont pas équitablement partagées, être à la tête de son exploitation viticole demande un grand nombre de sacrifices personnels.
Toutes les vigneronnes-mères interviewées nous évoquent, non sans émotion, les regrets dans l’éducation de leurs enfants. Marie-Laure nous confie à quel point elle était fatiguée ” J’en pouvais plus, j’étais contente de coucher mes enfants le soir c’est terrible. Et… il y avait des vendanges où je les voyais pas pendant plusieurs jours, parce que je partais ils dormaient, je revenais ils dormaient, c’est… c’est vrai que c’est difficile ” .
Mais les jeunes vigneronnes installées seules partagent pour leur part leur difficulté à gérer leur vie sociale et sentimentale. D’un côté, le manque de temps pour des activités autres se fait sentir, car la gestion de la vigne et de la cave ne connaît pas de pause. D’un autre côté, trouver un partenaire qui accepte les longues heures de travail représente un défi. Elizabeth, une vigneronne bulgare, explique ” Depuis que je suis vigneronne, j’ai arrêté de sortir aussi souvent, j’ai oublié à quoi ressemblent les bars dans ma ville. Mes amis sont malheureusement pour la majorité à l’étranger et je n’ai pas le temps de me faire de nouveaux amis. Et pour ce qui est de l’amour, c’est très compliqué. Pendant 3 ou 4 mois je suis à 100% dans ma cave, personne ne peut me voir. C’est 20h par jour et quand je rentre je suis épuisée, je ne peux rien faire. L’autre personne doit être très patiente pour être avec quelqu’un comme ça ” .
Comme décrit plus haut, il est impressionnant de voir que lors de l’installation d’un vigneron, sa femme le suit très souvent dans l’aventure tandis que beaucoup de femmes vigneronnes soit sont seules, soit ont un époux qui conserve sa propre activité. Si ce dernier cas présente des avantages pour certaines, notamment financiers, il peut également être source de tensions.
L’industrie viti-vinicole, par tradition, octroie une prééminence aux hommes, engendrant ainsi une marginalisation des femmes. Bien que les femmes aient gagné en visibilité depuis les années 1970, la génération précédente a dû surpasser des défis plus importants, et elles assument souvent une double charge, tant professionnelle que familiale. La jeune génération semble mieux accueillie, mais les femmes ont manifestement une expérience du métier de vigneron différente de celle des hommes. Nous avons donc entrepris d’analyser leur perception des enjeux environnementaux.
A suivre le mois prochain.
Elisabeth Auzias
Ingénieure généraliste
Zoé Henninger
Cinéaste
Sophie Lei
Ingénieure de recherche en agronomie
Manon Vichot
Ingénieure agronome
Pour citer cette publication : Elisabeth Auzias, Zoé Henninger, Sophie Lei, Manon Vichot, Sexisme et inégalités de genre dans le monde viticole, AgriGenre, octobre 2024.
Source en ligne : https://agrigenre.hypotheses.org/21593
DOI : Prochainement
Bibliographie
Cadish, Les chais fermés aux femmes, Sud-Ouest, 2015
Escudier Jean-Louis, La résistible accession des femmes à l’acquisition des savoirs viticoles 1950-2010, Pour, 2, n° 222, 2014.
Guétat-Bernard Hélène et Pionetti Carine, Genre et rapport au vivant dans l’agriculture française, Pour, Pour, 2, n° 222, 2014.
Haicault Monique, La charge mentale. Histoire d’une notion charnière (1976-2020), 2020
Rasplus Valéry, Du côté des filles et des garçons qui rêvent de devenir agriculteur.trice.s , AgriGenre, octobre 2020.